INPI : la base de données des brevets du XIXe siècle




Certains de vos aïeux ont-ils déposé des brevets d'innovation technique ? Le site de l'INPI vous permet de faire une recherche rapide par lieu et patronyme, dans un fonds de près de 400 000 dossiers originaux datant de 1791 à 1902.

J'ai récemment découvert cette ressource à l'occasion d'une recherche sur Généanet. Un mariage à la Foye-Monjault en 1813 me donnait à m'intéresser à Simon ALLEAU, un marchand poêlier résidant à Beauvoir-sur-Niort, commune voisine.

Ma requête ne retourna qu'une seule réponse, d'un fond que je ne connaissais pas encore : "gntpbrevets19e".



Ce lien me redirigea sur le site de l'INPI.

La page d'accueil nous donne le choix entre deux modules de recherche : la recherche rapide n'a qu'un champ pour le patronyme, mais la recherche avancée permet d'indiquer, entre autre, le nom de la commune :


Cliquez sur "OK" pour accéder au module de recherche sélectionné.

Les champs "Déposant/Mandataire" et "Adresse" sont ceux qui m'intéressent ici.


Simon fut donc en 1817 l'inventeur d'un alambic pour la distillation commerciale des eaux de vie. À cette époque en effet, le commerce de Beauvoir comme de la Foye était centré sur la viticulture.

Mais la consultation du dossier est beaucoup plus intéressante encore, car il est écrit de la main de l'inventeur.

Comme l'indique l'INPI : « Chaque dossier se compose d'un mémoire descriptif, dans lequel le déposant explique de façon détaillée les principes, moyens et procédés qui constituent son invention, de diverses correspondances, de dessins, quelquefois même d'échantillons, notamment pour les papiers peints et tissus par exemple. Le coeur du dossier réside dans le mémoire de l'inventeur, parfois réduit à une page, parfois composé de cahiers entiers. Ce fonds est particulièrement riche grâce à la correspondance, qui complète les dossiers, relatant les échanges entre les inventeurs et l'administration, avant la délivrance officielle du brevet. »


La première page du Mémoire

Afin d'illustrer son texte, Simon a joint un dessin au dossier, daté du 10 juin 1817.

Suivi quatre mois plus tard de la réponse positive du ministère de l'Intérieur.

Un site qui devrait permettre à certains généalogistes de faire quelques découvertes passionnantes. 


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